Objectif & partenaires

L’efficacité du piégeage des fondatrices dans la lutte contre le frelon asiatique fait débat.

Pour vérifier cette dernière, un projet d’envergure a été mené pendant 4 ans sur trois départements : les Pyrénées-Atlantiques, la Vendée et le Morbihan.

L’objectif est d’apporter des réponses claires sur l’utilité du piégeage de printemps, fondées sur des données validées à grande échelle spatiale et temporelle.

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Frelon – Piégeage

Analyse statistiques en cours

Acquisition des données : 2016 – 2019

  • ITSAP-Institut de l’Abeille – coordination de l’étude

  • UMS Patrimoine Naturel – appui scientifique

  • INPN – acquisition de donnée

  • INRAE unité BioSP – en charge des analyses statistiques

  • FDGEDON Morbihan – acquisition de donnée

  • Polleniz – acquisition de donnée

  • Tous les partenaires privés, publics, apiculteurs ou simple particuliers qui se sont investis pour aider à collecter des informations sur le terrain; que l’ADANA remercie et qui sont trop nombreux pour être tous cités ici.

Budget annuel de 14 000 € financé par l’ITSAP et les fonds propres

CONTENU du projet

L’ADANA, coordinatrice de l’étude en Pyrénées-Atlantiques, a mobilisé plus de 350 volontaires sur le département pour mener à bien 3 grandes missions d’acquisition de données.

  • Inventorier les pièges, les appâts et dénombrer les fondatrices piégées au printemps.
  • Inventorier les nids de frelons sur le territoire.
  • Effectuer des suivis de prédation sur les ruchers.

Le tout daté et géolocalisé de manière précise. Un travail identique a été mené par la FDGDON 56 et POLLENIZ 85 sur les deux autres départements de référence. Toutes les données acquises ont été complétées par les inventaires de l’INPN et capitalisées par l’ITSAP-Institut de l’Abeille.

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Resultats

Au total, ce sont plus de 85 000 fondatrices capturées sur 4 ans et des jeux de données très conséquents qui font l’objet de cartographie et de modélisation spatio-temporelle.

  • Les analyses sont en cours, voici ce qu’on peut d’ores et déjà retenir :
  • Lorsqu’on met en place des pièges, un maillage fin et régulier est plus efficace qu’un grand nombre de pièges concentrés sur l’emplacement.
  • L’efficacité optimale de ce maillage est obtenue lorsque les pièges sont espacés de 280m les uns des autres sur la zone à protéger. Une distance inférieure n’améliore pas les captures.

Compte tenu de l’absence de pièges et d’appâts totalement sélectifs, il est nécessaire de suivre les précautions d’usage et en particulier de renouveler l’appât fréquemment.

Perspectives

Les données récolées à grande échelle dans des conditions et des milieux aussi différents sont particulièrement complexes et prennent du temps à analyser. Les conclusions définitives devraient être connues fin 2021.

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Kiliana Vivien

kiliana.vivien@adana-asso.fr