18 % du miel produit en France provient de Nouvelle-Aquitaine

La diversité du territoire est une richesse pour l’apiculture néo-aquitaine. Les producteurs proposent ainsi une très large gamme de miels de qualité :

  • des miels monofloraux comme les miels d’acacia, de châtaignier, de bourdaine, de bruyère cendrée, de ronce, de callune, de tilleul, etc.
  • des miels polyfloraux produits en forêt ou montagne par exemple.
  • des miels de cultures de type colza, tournesol, etc.,

Avec une superficie de 84 061 km² représentant 1/8ème du territoire national, la Nouvelle-Aquitaine produit ainsi près d’1/5ème du miel français. C’est la 2ème région productrice de miel après l’Occitanie.

Production – tonnage 2019
(Total France = 21 636 tonnes)

782
680
609
2 618
1 372
1 034
1 028
970
3 110
2 761
276
3 803
2 067

Un rôle de pollinisateur pour la 1ère région agricole française

En 2016, les 5 401 apiculteurs néo-aquitains détenaient 172 682 colonies d’abeilles, représentant un potentiel de pollinisateurs significatif.

La filière apicole joue un rôle majeur chaque année pour polliniser les cultures agricoles présentes en Nouvelle-Aquitaine, comme par exemple au sein des 35 500 hectares d’arbres fruitiers et de baies. Ce service « naturel » de pollinisation est fondamental pour la 1ère région agricole de France : la Nouvelle-Aquitaine est en effet leader dans un certain nombre de productions comme le tournesol ou certains fruits et légumes comme le melon.

Une richesse : la diversité territoriale

La région est composée du bassin aquitain, une petite partie du bassin parisien au nord, des plateaux du Limousin et des Pyrénées au Sud. Elle offre des paysages diversifiés et des écosystèmes variés : 720 km de littoral composé de dunes et d’étangs côtiers, d’estuaires (Gironde, L’adour, Sèvre…), zones humides et marais poitevins, marais d’Hourtin, moyenne et haute montagne dans les Pyrénées, forêt des landes de Gascogne (1 million d’hectares de forêt d’un seul tenant), vallées dans le Périgord noir, hauts plateaux bocagers dans le haut du Limousin, plaines ouvertes et céréalières du niortais, coteaux en Charente, dans le Lot-et-Garonne ou dans l’Anjou.

La région peut se diviser en six régions apicoles :

  • La forêt des Landes 
  • La zone de montagne pyrénéenne
  • Des zones mixtes (forêt, feuillus, résineux, grandes cultures, polyculture, élevage…) en Dordogne, dans le Lot, en bordure limitrophe du massif central de la Vienne et de la Charente. Les zones de plaines avec les grandes cultures dominantes (Aunis, Saintonge, plaine de Niort, plaine de Loudun-Châtellerault, Angoumois-Ruffecois)
  • Le bocage de la Gâtine
  • Les plaines viticoles du Cognaçais et de la Saintonge.

Un nombre croissant d’apiculteurs

En France, on distingue 3 catégories d’apiculteurs selon le nombre de ruches exploitées :

  • 1 à 50 ruches : apiculteurs producteurs familiaux.
  •  50 à 199 ruches : apiculteurs pluri-actifs.
    En général, ils ont en plus une autre activité professionnelle.
  • Plus de 200 ruches : apiculteurs professionnels.
    Ce sont des exploitants agricoles adhérant à la MSA – Mutualité sociale agricole.